Investir sur un PEA ou sur un compte-titres ordinaire ?

Investir sur un PEA ou sur un compte-titres ordinaire ?

Vous souhaitez investir en bourse mais hésitez entre un plan d’épargne en actions (PEA) et un compte-titres ordinaire (CTO) ? Ces deux enveloppes permettent d’acheter et de détenir des actions, obligations ou encore des ETF, mais elles présentent des différences importantes à connaître avant de faire votre choix.

Le rôle du PEA et du CTO

Leur objectif est similaire : vous donner accès aux marchés financiers. Ils permettent tous deux de réaliser des opérations d’achat et de vente et de conserver vos titres.

La distinction se fait surtout sur les règles de fonctionnement, les plafonds et la fiscalité.

Le plafond des versements

  • PEA : limité à 150 000 € de versements. Exemple : si vous avez déjà versé 100 000 € et que la valeur du plan atteint 150 000 € grâce aux gains, vous pouvez encore verser 50 000 €. C’est donc le montant des versements qui compte, et non la valeur du plan.
  • CTO : aucun plafond, vous pouvez investir sans limite.

La souplesse d’investissement

  • PEA : réservé aux titres éligibles, principalement les actions européennes. Vous ne pourrez pas, par exemple, acheter des actions Apple dans un PEA. Autre contrainte : tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan et la perte de ses avantages fiscaux.
  • CTO : beaucoup plus flexible. Vous pouvez investir partout dans le monde et accéder à un large choix d’instruments (produits dérivés, matières premières, etc.). De plus, il est possible de détenir plusieurs CTO.

La fiscalité

  • PEA : tant que vous ne retirez pas d’argent, les gains (dividendes et plus-values) ne sont pas imposés. Après 5 ans, ils sont exonérés d’impôt sur le revenu et ne supportent que les prélèvements sociaux (17,2 %).
  • CTO : les gains sont imposés dès leur perception. Ils sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux), soit 30 %, ou au barème progressif de l’impôt si celui-ci est plus favorable.

La transmission

  • PEA : il ne peut pas être donné, démembré ou transmis. Au décès du titulaire, il se clôture automatiquement. Les titres sont transférés sur un CTO et les gains constatés à la clôture ne supportent que les prélèvements sociaux.
  • CTO : transmissible, avec application des droits de donation ou de succession. Dans les deux cas (PEA ou CTO), la transmission purge la plus-value.

Quel support choisir ?

  • PEA : adapté aux investisseurs débutants, pour démarrer en bourse avec une fiscalité attractive après 5 ans.
  • CTO : plus adapté aux investisseurs expérimentés, en quête de diversification et de liberté d’investissement.

L’idéal reste de les combiner :

  • utiliser le PEA pour les actions européennes,
  • compléter avec un CTO pour les autres classes d’actifs et zones géographiques,
  • et poursuivre vos investissements via le CTO une fois le plafond du PEA atteint.
Besoin d’un accompagnement adapté à votre situation ?

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Vous souhaitez investir en bourse mais hésitez entre un plan d’épargne en actions (PEA) et un compte-titres ordinaire (CTO) ? Ces deux enveloppes permettent d’acheter et de détenir des actions, obligations ou encore des ETF, mais elles présentent des différences importantes à connaître avant de faire votre choix.

Le rôle du PEA et du CTO

Leur objectif est similaire : vous donner accès aux marchés financiers. Ils permettent tous deux de réaliser des opérations d’achat et de vente et de conserver vos titres.

La distinction se fait surtout sur les règles de fonctionnement, les plafonds et la fiscalité.

Le plafond des versements

  • PEA : limité à 150 000 € de versements. Exemple : si vous avez déjà versé 100 000 € et que la valeur du plan atteint 150 000 € grâce aux gains, vous pouvez encore verser 50 000 €. C’est donc le montant des versements qui compte, et non la valeur du plan.
  • CTO : aucun plafond, vous pouvez investir sans limite.

La souplesse d’investissement

  • PEA : réservé aux titres éligibles, principalement les actions européennes. Vous ne pourrez pas, par exemple, acheter des actions Apple dans un PEA. Autre contrainte : tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan et la perte de ses avantages fiscaux.
  • CTO : beaucoup plus flexible. Vous pouvez investir partout dans le monde et accéder à un large choix d’instruments (produits dérivés, matières premières, etc.). De plus, il est possible de détenir plusieurs CTO.

La fiscalité

  • PEA : tant que vous ne retirez pas d’argent, les gains (dividendes et plus-values) ne sont pas imposés. Après 5 ans, ils sont exonérés d’impôt sur le revenu et ne supportent que les prélèvements sociaux (17,2 %).
  • CTO : les gains sont imposés dès leur perception. Ils sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux), soit 30 %, ou au barème progressif de l’impôt si celui-ci est plus favorable.

La transmission

  • PEA : il ne peut pas être donné, démembré ou transmis. Au décès du titulaire, il se clôture automatiquement. Les titres sont transférés sur un CTO et les gains constatés à la clôture ne supportent que les prélèvements sociaux.
  • CTO : transmissible, avec application des droits de donation ou de succession. Dans les deux cas (PEA ou CTO), la transmission purge la plus-value.

Quel support choisir ?

  • PEA : adapté aux investisseurs débutants, pour démarrer en bourse avec une fiscalité attractive après 5 ans.
  • CTO : plus adapté aux investisseurs expérimentés, en quête de diversification et de liberté d’investissement.

L’idéal reste de les combiner :

  • utiliser le PEA pour les actions européennes,
  • compléter avec un CTO pour les autres classes d’actifs et zones géographiques,
  • et poursuivre vos investissements via le CTO une fois le plafond du PEA atteint.
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Vous souhaitez investir en bourse mais hésitez entre un plan d’épargne en actions (PEA) et un compte-titres ordinaire (CTO) ? Ces deux enveloppes permettent d’acheter et de détenir des actions, obligations ou encore des ETF, mais elles présentent des différences importantes à connaître avant de faire votre choix.

Le rôle du PEA et du CTO

Leur objectif est similaire : vous donner accès aux marchés financiers. Ils permettent tous deux de réaliser des opérations d’achat et de vente et de conserver vos titres.

La distinction se fait surtout sur les règles de fonctionnement, les plafonds et la fiscalité.

Le plafond des versements

  • PEA : limité à 150 000 € de versements. Exemple : si vous avez déjà versé 100 000 € et que la valeur du plan atteint 150 000 € grâce aux gains, vous pouvez encore verser 50 000 €. C’est donc le montant des versements qui compte, et non la valeur du plan.
  • CTO : aucun plafond, vous pouvez investir sans limite.

La souplesse d’investissement

  • PEA : réservé aux titres éligibles, principalement les actions européennes. Vous ne pourrez pas, par exemple, acheter des actions Apple dans un PEA. Autre contrainte : tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan et la perte de ses avantages fiscaux.
  • CTO : beaucoup plus flexible. Vous pouvez investir partout dans le monde et accéder à un large choix d’instruments (produits dérivés, matières premières, etc.). De plus, il est possible de détenir plusieurs CTO.

La fiscalité

  • PEA : tant que vous ne retirez pas d’argent, les gains (dividendes et plus-values) ne sont pas imposés. Après 5 ans, ils sont exonérés d’impôt sur le revenu et ne supportent que les prélèvements sociaux (17,2 %).
  • CTO : les gains sont imposés dès leur perception. Ils sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux), soit 30 %, ou au barème progressif de l’impôt si celui-ci est plus favorable.

La transmission

  • PEA : il ne peut pas être donné, démembré ou transmis. Au décès du titulaire, il se clôture automatiquement. Les titres sont transférés sur un CTO et les gains constatés à la clôture ne supportent que les prélèvements sociaux.
  • CTO : transmissible, avec application des droits de donation ou de succession. Dans les deux cas (PEA ou CTO), la transmission purge la plus-value.

Quel support choisir ?

  • PEA : adapté aux investisseurs débutants, pour démarrer en bourse avec une fiscalité attractive après 5 ans.
  • CTO : plus adapté aux investisseurs expérimentés, en quête de diversification et de liberté d’investissement.

L’idéal reste de les combiner :

  • utiliser le PEA pour les actions européennes,
  • compléter avec un CTO pour les autres classes d’actifs et zones géographiques,
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